Repose-toi sur moi – Serge Joncour

Repose-toi sur moi – Serge Joncour

BulleBulleBulle
Repose-toi sur moi

Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n’ont rien en commun si ce n’est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s’en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l’intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l’égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.

Ayant une vraie phobie des oiseaux (et de tout ce qui vole, d’ailleurs), ce livre m’a, dès le départ, attirée. J’ai eu la chance de rencontrer Serge Joncour à Paris en janvier passé et me suis procurée mon exemplaire dédicacé à cette occasion. L’auteur me disait que, dans cette histoire, on venait à bout des oiseaux… oui mais comment et à quel prix!
Aurore et Ludovic n’avaient rien en commun, rien qui les prédestinaient à se rencontrer si ce n’est cette histoire de corbeaux occupant la cour commune de leurs immeubles.
Ces satanées bestioles vont déséquilibrer leurs petites vies si bien rangées et, ainsi, permettre à l’un ou l’autre – voire les deux – de se reposer sur l’autre.
C’est une histoire de deux mondes opposés qui se croisent, se trouvent des affinités et qui envoient valser les bonnes conventions de notre société. C’est une belle histoire d’amour entre deux êtres perdus qui s’accrochent l’un à l’autre afin de se réparer l’un et l’autre.
Malgré un certain manque de rythme dans le récit et de nombreuses redites, j’ai passé un agréable moment de lecture… mais, hum, personnellement, je préfère (et mon mari aussi) continuer à vivre avec mes phobies des bêtes volantes.

Cet article, publié dans Lecture, est tagué , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Un commentaire pour Repose-toi sur moi – Serge Joncour

  1. Ping : Nature humaine – Serge Joncour | letempslibredenath

Laisser un commentaire