Autobiographie d’un virus – Eric Nataf
« Nous sommes primitifs. Primitifs. Nous étions là avant vous ; nous vous survivrons. Nous ne sommes pas vivants ; nous ne sommes pas morts non plus. Nous n’avons pas d’avant, pas d’arrière ; pas d’endroit, pas d’envers. Sous tous les angles, nous sommes les mêmes. Que nul ne s’y trompe! Nous sommes des prédateurs. » Quel est cet ennemi invisible qui menace l’humanité ? C’est ce que va tenter de découvrir le Dr Max Journo, au péril de sa vie, mais aussi de celle de ses semblables.
En ces temps de confinement pour cause de COVID-19, j’ai ressorti ce roman de ma montagne à lire. Une espèce de grande enquête scientifique avec pour trame de fond l’émergence d’un virus. L’histoire est scindée en partie, donnant la parole à chacun des personnages principaux, avec en parallèle – chose assez surprenante – des passages récurrents dans lesquels le virus s’exprime.
A noter que, selon moi, il faut aimer le monde de la médecine et de la recherche pour apprécier ce roman, présentant quelques longueurs.
Je vous retranscris également la fin de la page 391 « … L’influenza n’en a cure. Son temps n’est pas le nôtre. Il sommeillera quelque part, et réapparaîtra quand le vent aura tourné. Une nouvelle souche avec une virulence inédite. … »
Portez-vous bien, lisez mais restez confinés!
letempslibredenath 