Les roses fauves – Carole Martinez

Les roses fauves – Carole Martinez

« Peu après la sortie de mon premier roman, Le cœur cousu, une lectrice m’a raconté une coutume espagnole dont j’ignorais l’existence : dans la sierra andalouse où étaient nées ses aïeules, quand une femme sentait la mort venir, elle brodait un coussin en forme de cœur qu’elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. A sa mort, sa fille aînée en héritait avec l’interdiction absolue de l’ouvrir. J’ai métamorphosé cette lectrice en personnage. Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des cœurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l’histoire familiale que ces cœurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés ? Il faudrait déchirer ces cœurs pour le savoir. . « . C. M.

#Rentrée Littéraire 03
Je me faisais un plaisir de retrouver Carole Martinez – après avoir lu Le coeur cousu et, surtout, Du domaine des Murmures – et c’est partiellement réussi.
Certes, on retrouve les talents de conteuse de Carole Martinez,  des phrases qui chantent et de la plume qui court sur le papier (comme dans ses précédents romans), une saga familiale qui se tisse de génération en génération par les femmes de la famille mais, malheureusement, le fait de trouver une histoire dans une histoire ne m’a pas convaincue… même si le personnage principal finit par prendre un rôle actif dans l’histoire secondaire.
Je me suis donc laissée emporter plus par la forme que par le fond de ce roman.

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