Un jour viendra couleur d’orange

Un jour viendra couleur d’orange

Tandis que le pays s’embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu’il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d’enfant «  différent  » bouscule les siens  : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence  ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.

#RentréeLittéraire11
Je n’étais sortie que partiellement convaincue d’un des précédents romans de l’auteur (On ne voyait que le bonheur) et, malheureusement, je viens de terminer « Un jour viendra couleur d’orange » avec le constat que les romans de Grégoire Delacourt ne me sont, sans doute, pas destinés.
Je ne suis absolument pas rentrée dans l’histoire: entre le père dont je ne comprends pas le combat et qui, comble de l’ironie, me pousserait presque à devenir violente afin de lui filer deux paires de baffes suite à son comportement, la mère qui se voit octroyer le rôle de sainte tant dans sa vie professionnelle que personnelle, les frères radicalisés de Djamila et Geoffroy, 13 ans, l’adolescent différent qui vit sa vie selon le prisme des couleurs… pour moi, trop is te veel! 🙂
J’ai ressenti ce livre telle une caricature mal ficelée et n’ai finalement éprouvé aucun plaisir de lecture – même les leçons théoriques de Geoffroy m’ont parues poussées à l’extrême, une manière artificielle d’étaler son savoir.
Bref, ne comptez plus sur moi pour lire Grégoire Delacourt.

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