La rivale – Eric-Emmanuel Schmitt

La rivale – Eric-Emmanuel Schmitt




Qui parle ? Une certaine Carlotta Berlumi. Le nom de cette mystérieuse vieille dame n’évoque rien à personne, pourtant elle soutient mordicus qu’elle connut son heure de gloire à la Scala et fut la plus grande rivale de Maria Callas. À l’entendre, la cantatrice grecque parvint, à force de manoeuvres et de combines, à la jeter aux oubliettes, mais elle lui rendit la monnaie de sa pièce en précipitant sa chute.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus lu un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt… au détour d’un cadeau de Noël, voici La rivale dans mes mains.
Ce court (très court, à peine 134 pages) roman se lit donc très rapidement. Dans ce roman, le sujet principal est l’opéra; Enzo fait la rencontre, de manière assez originale, de Carlotta Berlumi – une vieille cantatrice qui prétend avoir vécu toute sa carrière dans l’ombre de La Callas.
Eric-Emmanuel Schmitt prend le parti de dérouler l’histoire en deux temps – d’une part, celui de la rencontre entre Enzo et Carlotta Berlumi et, d’autre part, dans les années ’50, le quotidien de Carlotta.
Carlotta prétend que La Callas a ourdi un complot visant la réussite de la diva et la déchéance de Carlotta.
La plume d’Eric-Emmanuel Schmitt est bien reconnaissable, le livre est plaisant à lire mais ne fera pas partie des pépites de mes lectures 2024.

Cet article, publié dans Lecture, est tagué , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire