Dirty week-end – Helen Zahavi

Dirty week-end – Helen Zahavi

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Dirty week-end

Bella en a assez. Bien que discrète, elle ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, la main baladeuse de son épicier de quartier. Elle ne supporte pas davantage les comportements malsains que génère la promiscuité de son train de banlieue aux heures de pointe. C’est alors qu’elle décide par un beau matin, elle si discrète, de mettre un terme à ces conduites de la manière la plus radicale qui soit : l’élimination de tous ces mâles déviants. Devenue tueuse en série, Bella y prendra un plaisir jusque-là insoupçonné…

J’ai découvert ce livre au détour d’une librairie et étais étonnée qu’il soit encore possible, en 1991, d’introduire une demande d’interdiction de parution au Parlement de Londres pour cause d’immoralisme.
C’est donc l’histoire de Bella, femme déjà peu épargnée par la vie, qui décide un beau jour que cela suffit d’être considérée comme objet sexuel par les hommes, que cela suffit d’être harcelée au quotidien, que cela suffit d’être le souffre-douleur de pervers divers, etc.
Sa méthode est radicale et ne leur laisse aucune chance: il suffit de les éliminer un par un.
Ce récit est un réel cri de douleur d’une femme qui ne supporte plus la violence physique et psychologique qui lui sont imposées. Et qui, comble du comble, y répondra par une violence poussée à l’extrême.
Il faut, tout de même, reconnaître que le livre est intéressant si on le considère du point de vue social et psychologique des personnages mais, par contre, j’y ai trouvé beaucoup de violence gratuite (attention, le style cru et les scènes glauques peuvent heurter les âmes sensibles) et, vu quelques répétitions, des lenteurs au fil des pages.

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