Un père à soi – Armel Job

Un père à soi – Armel Job




Une belle complicité, une entreprise paysagiste prospère, deux grands enfants à l’université : tout sourit à Alban et Lydie Jessel. Jusqu’à ce coup de téléphone d’une jeune inconnue, un soir, alors qu’Alban ferme son bureau. Sans en parler à son épouse, à qui il dit pourtant tout, Alban accepte de rencontrer la jeune femme. Elle lui explique avoir accompagné les derniers jours d’une certaine Michelle. Et exécuter sa dernière volonté : Michelle voulait qu’Alban sache, après sa mort, que sa vie durant elle n’avait jamais aimé que lui…

Nominé prix des lecteurs Club 2022 – sélection romans
Ce livre présente une triple similitude avec ma précédente lecture (Qu’importe la couleur ciel de Valérie Cohen) : le fait que ces deux romans font partie du prix des Lecteurs Club, qu’ils traitent tous les deux du sujet de la filiation et, enfin, qu’à nouveau – il en est coutumier dans ses différents romans – Armel Job emploie erronément « les Ardennes » en lieu et place de l’Ardenne (les seules Ardennes qui existent sont soit flamandes, soit françaises… bref !).
Il est très compliqué de parler de ce livre sans en révéler toute l’essence, de casser le suspense et les rebondissements dont il est composé.
C’est l’histoire d’une famille bien sous tous rapports dont la vie, au détour d’un coup de fil passé par une inconnue au père, va être complètement chamboulée.
La plume d’Armel Job est, comme d’habitude, passionnante; il est impossible de lâcher ce livre tant le lecteur est pris dans le tourbillon de l’histoire.
Le découpage de l’histoire en deux voix donne également un double éclairage – d’une part, celui d’Alban, de l’autre celui de Virginie.
Une histoire assez abracadabrante aux divers rebondissements qui suscite une réelle réflexion face aux divers thèmes abordés.

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