Le syndrome du canal carpien – John Boyne

Le syndrome du canal carpien – John Boyne





Quelle invention merveilleuse que le téléphone portable :188 grammes de métal, de verre et de plastique enveloppés dans un écrin brillant aux lignes pures, à la fois porte ouverte sur d’autres mondes et arme perfide entre les mains des imprudents.
Les Cleverley sont britanniques, célèbres et riches. Ils n’ont aucune conscience de la fragilité de leurs privilèges, alors qu’ils ne sont qu’à un tweet du désastre. George, le père, est un animateur de télévision, – un trésor national (selon sa propre expression) –, sa femme Beverley, une romancière reconnue (pas autant qu’elle ne le souhaiterait), et les enfants, Nelson, Elizabeth et Achille, frôlent tous d’inéluctables catastrophes.

Humour très British pour Le syndrome du canal carpien, roman désopilant qui tient du vaudeville du XXIème siècle.
Les Cleverley sont britanniques, célèbres (lui à la télé / BBC, elle en romancière d’histoires à l’eau de rose) et leurs trois enfants sont tout aussi fêlés, voire plus, que leurs parents.
John Boyne réussit le pari de faire interagir ses personnages, de manières volontaires et/ou suite à des quiproquos loufoques aux conséquences parfois bien désastreuses.
Une satire de notre société où l’humain tend à donner plus d’importances au paraître qu’à l’être, où à force de vivre pour les médias sociaux et l’image que ceux-ci renvoient, l’humain passe, sans nul doute, à côtés des éléments essentiels de sa vie personnelle et/ou familiale.


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